Sinon nous-mêmes, depuis que le virus de l’aliénation a pleinement pris possession de nous. S’exprimant de manière si subtile, dans nos moindres gesticulations, qu’elle passe sous le radar de notre conscience. Elle agit, tel un programme autonome qui a besoin de peu d’entretien pour demeurer opérationnel. Un programme si puissant que nous-mêmes en sommes les promoteurs inconscients, du mal que nous nous infligeons. Toujours prêts à nous débattre dans la nasse, à vociférer les uns contre les autres, sans aucune chance d’échapper à notre prédateur historique.
Silencieuse, telle une sentinelle infranchissable qui veille sur la bonne marche du système en place, l’aliénation tue dans l’oeuf toute velléité révolutionnaire de sa victime. Depuis l’école de Jules ferry jusque dans ses moindres interstices médiatiques et bibliques, elle veille sans relâche à la pérennité de la suprématie blanche. Aussi l’aliénation est sans conteste votre amie le plus intime depuis que vous êtes devenu votre pire ennemi.