Mais le bien dont nous parlons, est éminemment particulier, car il s’agit de femmes, des enfants et des hommes. Des être humains auxquels il à fallut, par maintes manipulations idéologiques et dégradantes, faire régresser physiquement, mentalement et spirituellement, jusqu’à l’état d’animal, dans la conscience collective des peuples de ces nations esclavagistes. Pour qu’ensuite il soit possible de les traiter en bien meuble dans un manuscrit à vocation juridique, “le code Noir”. À la lecture de ce document, détaché de toute d’empathie, une question s’impose au lecteur le plus averti. Quel esprit doué d’intelligence et emprunt d’une once d’humanité, a pu, après en avoir reçu l’ordre, se faire l’auteur d’une telle infamie ? Où l’esprit de la loi ne s’évertue pas, sans compromis, à promouvoir plus d’humanité et d’impartialité, pour rendre justice, mais au contraire dans une hypocrisie à peine masquée, tente d’exhorter le maître à moins d’inhumanité envers son esclave. Le code noir est une terrible malédiction...